samedi 7 janvier 2012

LES FEMMES AU TRAVAIL, LES FEMMES A L’USINE

              Le 7 août 1914, les femmes sont appelées par le chef du gouvernement Viviani pour travailler et remplacer les hommes mobilisés. En effet, c’est dans son discours « Aux femmes Françaises » qu’il s’exclame : « Debout donc, femmes françaises, jeunes enfants filles et fils de la Patrie ! Remplacez sur le champ du travail ceux qui sont sur les champs de bataille ». La majorité des femmes qui travaillaient pendant la guerre avaient déjà un emploi rémunéré. En général, elles étaient fermières, ouvrières ou avaient un métier féminin comme infirmière ou bien institutrice. Lors de la guerre, elles remplacèrent les ouvriers mobilisés et travaillèrent dans la fabrication d’armement. En 1914, on recense plus de 7 millions de femmes qui travaillent. Quelques années plus tard, fin 1917, le personnel féminin dans l’industrie et dans le commerce est supérieur de 20% à son niveau d’avant guerre. Pour permettre aux femmes de travailler de nombreuses démarches ont été mise en place. Effectivement, il a fallu vaincre la méfiance des industriels, soumettre d’innombrables circulaires, ouvrir des bureaux d’embauche mais aussi exposer des affiches.
Femmes dans les usines

            En avril 1916, un comité du Travail Féminin voit le jour. Il a pour but de recruter les ouvrières, de s’occuper de leur acheminement vers les usines d’armement et de leur trouver un hébergement. Les femmes se mettent à travailler dans des entreprises, occupant un emploi dont elles n’ont pas la formation. Celles travaillant dans les entreprises d’armement furent appelées « munitionnettes », c’est elles qui fabriquent les obus ou encore les munitions. Il leurs arriver de travailler plus de 10h par jour. En 4 ans, elles fabriquèrent plus de 300 millions d’obus et plus de 6 milliards de voitures. Dans l’industrie de guerre, elles représentent un quart de la main d’œuvre.
Munitionnettes 
            D’après le tableau ci-dessous, on remarque que le nombre de femmes actives avant et après la guerre n’a pas beaucoup évolué. En effet, la plupart des femmes qui travaillèrent pendant la guerre, comme dit ci-dessus, détenaient déjà un emploi. Pas mal d’entre elles changèrent donc de secteur d’activité. Mais il faut savoir qu’à cette époque et durant la guerre il était difficile de recenser le nombre de femmes qui travaillaient, surtout celles du domaine agricole.

     D'autre part, on constate que les inégalités de revenu entre les hommes et les femmes sont toujours présentes durant la guerre. En effet, dans certains domaines le salaire maximum d'une femme active représente le salaire minimum d'un homme. 



2 commentaires:

  1. Bonjour,
    Vous dites : "En 4 ans, elles fabriquèrent plus de 300 millions d’obus et plus de 6 milliards de voitures."
    Êtes vous sures pour les 6 milliards de voitures ?...

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  2. Il est parfois difficile de savoir si on est victime, ou si d'autres personnes vivent des situations similaires à la nôtre. L'engagement quotidien de la BRIGADE SIGNAL ARNAQUE est de permettre à toutes les personnes victimes d’arnaque de connaitre leurs droits et de les faire valoir en déposant une plainte avec des preuves pouvant permettre aux Officiers de Police Judiciaire de mener des enquêtes qui aboutiront à l’arrestation des cybercriminels. Ces victimes seront ensuite soutenues dans toutes les démarches administratives alors si vous êtes victimes d’une quelconque arnaque, veuillez contacter :
    brigade_signal_arnaque@europamel.net / brigadesignalarnaque@mail.com

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