dimanche 8 janvier 2012

LES INFIRMIÈRES

            Lors de la guerre, les femmes n’ont pas hésité à apporter leur aide aux soldats. En effet, le transports des blessés jusqu’aux hôpitaux, étant longs et périlleux, elles acceptèrent leur rapatriement au front. Leurs tentes furent installées à une distance minime du champ de bataille malgré le danger. Le travail des infirmières consistait à administrer aux soldats blessés des analgésies, les aider dans leur toilette, seconder les chirurgiens qui les opéraient mais également à soutenir les combattants tout au long de leur processus de guérison. La plupart de ces femmes travaillaient bénévolement, même si les risques qu’elles encouraient étaient importants, elles n’étaient pas rémunérées. A cette époque, les infirmières bénévoles sont regroupées sous 3 sociétés d’assistance enregistrées par le ministère de la guerre : la Société de Secours aux Blessés (SSBM : infirmières hospitalières), l’Association des Dames Françaises (ADF : infirmières hospitalières) et l’Union des Femmes de France (UFF : infirmières ambulancières). En général, elles étaient vêtues d’une blouse blanche et portaient une coiffe. Elles avaient pour insigne une croix rouge (symbole de la Croix Rouge Française) qui indiquait leur qualification. Leurs outils de travail étaient sommaires et les médicaments étaient souvent remplacés par des produits moins coûteux et ainsi moins efficaces. A partir de 1916, les ambulances étaient toutes conduites par des femmes. Effectivement, elles devaient être disponibles à tout moment et prêtes à intervenir dans toutes les situations.


         Au Canada, les infirmières jouèrent un rôle fondamental durant la Grande Guerre, dans leur pays comme à l’étranger. En effet, différentes unités furent transférées en France pour apporter leur aide et fournir de meilleurs soins, en Europe, on compte plus de 2 504 infirmières canadiennes, ces dernières soignèrent près de 540 000 soldats blessés. Katherine Macdonald fit partie des infirmières envoyées sur le front occidental, elle apporta son aide aux français et servait dans l’un des hôpitaux les plus près du front. On la nomme « matrone » en chef du Corps infirmier militaire relevant du Corps expéditionnaire canadien. Les dégâts de la guerre étaient tels que les infirmières de l’hôpital étaient « débordées de patients qui [leur] arrivaient du champ de bataille ». Le poste d’évacuation sanitaire avait été bombardé. Plus tard, ce fut à son tour l’hôpital de cette infirmière qui fut touché par les bombes le 19 mai 1918 à Etales. Morte à 31 ans, il s’agit de la première infirmière canadienne tuée à la guerre.  Elle aimait aider et servir les autres et était fière de tout ce qu’elle avait pu entrevoir durant la Grande Guerre. 53 infirmières furent tuées, tout comme elle, lors d’un service commandé.
C’était une femme, comme de nombreuses autres, relativement courageuse. Leur tenue, blanche, est signe de pureté. Elles soignèrent, consolèrent et apportèrent leur soutien aux soldats du front tout en endurant la cruauté de la guerre. 




1 commentaire:

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